Conclusion
Reprendre la main sur la technologie
L’IA n’est pas une force extérieure ou une boîte noire qui déciderait pour nous. C’est un outil de travail, au même titre qu’un navigateur, un CRM ou un tableur (enfin pas tout ça fait quand même... mais on ne va pas rentrer dans le détail ici). Sa vraie valeur ne dépend pas de sa puissance mais beaucoup de l’intention avec laquelle on l’utilise.
Perplexity, comme les autres (ChatGPT, Claude, Gemini, Mistral...), peut faire gagner du temps, mais il peut aussi en faire perdre si on l’utilise sans cadre. C’est à nous de choisir comment l’intégrer à nos pratiques et jusqu’où on veut qu’il aille.
L’IA comme miroir de nos pratiques
Plus je teste ces outils, plus je me rends compte que l'IA ne fait pas “mieux que nous”. Elle amplifie souvent nos habitudes, nos biais, nos façons de poser les questions... Un bon prompt, c’est déjà une pensée structurée. Un mauvais prompt, c’est souvent un flou mental qu’elle ne fait que refléter.
Dans cette logique, Perplexity (et les autres) ne remplace rien, il amplifie notre rigueur... ou notre confusion. Et c’est plutôt sain de le savoir avant de leur confier trop de responsabilités.
Mon cadre de confiance personnel
De mon côté, j’ai gardé quelques règles simples :
- Ne jamais connecter mes comptes pros ou personnels sans raison solide
J’utilise un compte de test Gmail pour explorer les intégrations. Pas question de donner accès à mes données ou mes échanges professionnels, même par curiosité. - Toujours vérifier les sources et les chiffres
L’IA résume bien mais elle peut “nettoyer” la nuance au passage. - Conserver la décision finale humaine
L’IA propose mais c'est mois qui décide. - Avancer à petits pas
Tester, documenter, ajuster... Le plus gros piège, c’est de croire qu’on doit tout adopter d’un coup.
En guise de mot de la fin
Ce guide n’a pas pour but de rendre l’IA séduisante. L'objectif est surtout de rendre son usage plus conscient. Parce qu’à force de chercher à aller plus vite, on peut finir par passer à côté de ce qu’on voulait vraiment faire... C'est ballot.
Bien utilisé, ça peut aider à retrouver un peu de calme dans le chaos numérique. Pas pour faire “plus”, mais pour mieux articuler ce qu’on sait, ce qu’on veut et ce qu’on décide. Et ça, dans nos métiers comme ailleurs, c’est déjà énorme, non ?
Pour aller plus loin
Si ce guide vous a été utile, vous pouvez :
- tester vos propres prompts et me partager vos retours
- explorer le document original Perplexity at Work
- ou retrouver sur IA, Tech & Travel Café d’autres retours d’expérience concrets